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 Notre quartier nous donne l’occasion de refaire un peu d’histoire en lien avec la Libération et la Résistance, voici quelques rappels historiques :

> Rue du RICM : le RICM est le Régiment d’Infanterie Chars de Marine, (armée de terre ), régiment le plus décoré de l’armée française, basé à Poitiers . Autrefois appelé Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc. Créé en 1915, il a participé au Débarquement de Provence du 15 Août ’44 venant d’Italie et poursuivant jusqu’à Belfort et le Rhin . Ces dernières années il était présent au Mali et au Sud-Liban .

> Avenue Jean Moulin: Jean Moulin était le chef de la Résistance, fondateur du Conseil  National de la Résistance, arrêté et torturé à Lyon par les Nazis et mort à Metz dans un train pour l’Allemagne, sans avoir parlé, en juillet 43 ; il repose au Panthéon depuis 1964 .

> Avenue Fontenaille, Jean et Marcel, son fils  . Jean, résistant né à Marseille , mort en déportation à Buchenwald en ’44 . Marcel, résistant, emprisonné à Marseille, il est abattu d’une balle dans la nuque par la Gestapo, en déportation en Allemagne en novembre ’44 .

Voilà pourquoi le CIQ Pont de Béraud a proposé à la Mairie de nommer le carrefour où se trouve la stèle  « Carrefour de la Libération  » et d’aménager de façon plus visible ce monument peu identifiable pour les passants bien que situé en entrée de ville, à l’endroit même de l’Histoire . La mémoire de ces événements ne tiendra bientôt plus à ses survivants, nous nous devons de permettre la transmission . La Mairie a accepté, nous remercions Monsieur Capeau, et cela sera prêt pour la cérémonie du 21 aout 2024 .

Une fois que cela sera fait, nous demanderons à Kéolis de changer le nom de l’arrêt de bus  » Les chênes  » en  » Libération  » ou  » 21 Aout ’44  » …

             RAPPEL : Samedi 11 Mai, CONFERENCE à 18h à la salle Daudet, 6 chemin du four , à  Aix en Provence.  » Le débarquement vécu par les photographes de guerre »

M.de Villeneuve nous a confié le résumé du thème de son intervention :
Il y a 80 ans se produisaient deux événements majeurs en France : les deux Débarquements qui étaient nécessaires pour bouter l’occupant hors de France et purger ce qui avait été la Collaboration. Que reste-t-il aujourd’hui : les acteurs principaux sont partis rejoindre leurs camarades tombés au combat. Les témoins de l’époque ne voulaient pas parler des horreurs de la guerre. Aujourd’hui, il nous reste des images et hélas, ce sont toujours les mêmes images anonymes qui nous sont présentées, avec de rares légendes, majoritairement incomplètes voire inexactes.
 
L’auteur travaille depuis dix ans à la recherche et l’identification d’un maximum de photos prises par les photographes accrédités, militaires et civils, qui ont laissé derrière eux de nombreux documents totalement tombés dans l’oubli. Par ce travail, quelque 3.000 images ont été exhumées des archives nationales et fonds privés, puis patiemment étudiées, croisées. L’auteur s’est rendu sur place, avec les mêmes appareils photos qu’à l’époque pour reprendre ces mêmes photos aujourd’hui, pour susciter une interrogation forte chez le spectateur : “mais si la guerre s’était déroulée aujourd’hui, est-ce que c’est cela que je verrais ?”. Hélas, des guerres sont aux portes de l’Europe, bien trop semblables aux horribles guerres mondiales du XXème siècle.

L’auteur présentera un rappel des événements de 1944 en insistant sur leur genèse et leur impact sur le théâtre du combat final. Il présentera des images “pures”, restituées dans leur exact contexte. Toutes les images présentées sont issues d’originaux.

 
 
 

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